Je suis assise sur un banc dans l’aéroport de Madrid pendant que j’écris ces lignes. J’attends mon prochain vol pour le Cameroun.
Je regarde autour de moi et je me demande, qui réalise ses rêves ici ? Parmi tous ces gens pressés, soucieux, stressés, oppressés par le temps. Qui parmi eux réalise ses rêves ?
Parmi toute cette masse de gens qui courent dans tous les sens, qui a pris conscience de la vitesse du temps qui passe ? De la superficialité de nos existences ? De tous ceux qui souffrent autour de nous de ne pas être heureux ?
Parmi eux, qui se demande comment progresser personnellement ? Qui se projette dans un projet humanitaire en Afrique ? Qui prévoit un plan radical pour changer les mentalités dans le monde ? Qui recherche et prône la liberté de pensée, d’agir, de vivre une vie différente ? Qui fait son tour du monde pour la première fois ? Qui se soucie de celui assis à côté de lui ?
Est-ce que la plupart des choses dont mes amis et moi prenons conscience à notre âge, tout le monde va en prendre conscience un jour ?
Par exemple, le fait qu’on n’est pas des victimes, que ce n’est pas toujours à cause du gouvernement, de notre entourage ou du milieu social duquel on est issu, mais qu’on est responsables de tout ce qui arrive ou n’arrive pas dans notre vie ? Dans notre pays ? Dans notre monde ? Dans la recherche de notre bonheur ? Dans le choix de notre mode de vie actuel ?
Savent-ils, sont-ils seulement conscients qu’ils peuvent changer les choses pour eux, puis pour le monde qui les entoure, si ça ne leur convient pas ?
Sont-ils au courant ? Quelqu’un leur a dit ?
Peut-être qu’il faut souffrir assez fort pour se rendre compte un jour qu’on est vivants. Qu’on peut décider du jour au lendemain de redéfinir complètement de A à Z qui nous sommes, et passer de kiné française à entraîneur de chevaux aux États unis, puis à ambassadrice qui prône la liberté et voyage dans le monde entier.
Alors, je ne leur souhaite pas de souffrir, je ne vous le souhaite pas non plus, mais je vous souhaite tellement de vous poser une seule question, une seule seconde, d’arrêter à l’instant ce que vous êtes en train de lire et de vous demander « Est-ce que la vie que je mène aujourd’hui est la vie dont je rêve ? ». Si la réponse est non, mettez des actions en place dès aujourd’hui. Si oui, félicitations, vous faites partie du 1% de la population qui estime être heureux et libre.
Plutôt que de chercher à argumenter envers ce texte, ne remettez pas ce que vous ne maîtrisez pas en question. Argumentez plutôt avec vous-même et faites-vous un cadeau, pour une fois, choisissez d’être libre.
Et Foncez.
Travel Cowgirl
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