J’écris ce texte depuis un café de Montpellier. J’étais assise tranquille à planifier mon voyage au Mexique, le mois prochain. Et j’ai entendu des enfants à côté « maman, je peux avoir ce gâteau ? c’est mon rêve !! ».
Et oui, les enfants rêvent déjà. Ils demandent déjà l’autorisation.
Et puis on grandit.
Et le temps passe, et puis on avance, et nos rêves sont toujours là. Ils sont différents. Ils évoluent en même temps que nous.
On le dit souvent à nos amis « un ranch c’est mon rêve », « oh, les Maldives c’est mon rêve ! », « waouh, voyager dans le monde entier c’est mon rêve ! », « cette voiture c’est mon rêve », « ce cheval c’est mon rêve », « ne plus travailler, le rêve ! ».
Et si la conversation a la folie d’aller plus loin, on répond :
« Je peux pas j’ai pas le temps », « je peux pas je verrai plus tard », « c’est pas le moment », « je peux pas j’ai les enfants »…
En fait : « Je peux pas je me trouve des excuses ».
Et puis la conversation s’arrête là. On retourne à nos activités, à notre boulot, à nos habitudes. À la vie qu’on a choisie. Car oui, on l’a choisie. Le résultat de la situation émotionnelle, financière, amoureuse, professionnelle, le mode de vie qu’on a actuellement, c’est celui qu’on a choisi. On ne veut pas le voir en face, et on remet toujours la cause sur l’environnement, le boulot, l’entourage. Mais c’est nous qui avons choisi. C’est la suite des décisions prises il y a 3 ou 5 ans en arrière. Aujourd’hui, on en récolte les fruits.
Des excuses on en a toujours. Des solutions, moins souvent.
Un jour, il y a 3 ans, j’ai décidé que je voulais une vie extraordinaire. Que je voulais voyager dans le monde entier. Que je voulais dresser des chevaux chez les cowboys. Que je voulais rencontrer des gens ouverts d’esprit et formidables. Que je voulais mon ranch. Que je voulais changer de boulot. Que je voulais avoir un impact positif sur le monde. Que je voulais créer un sanctuaire pour les chevaux maltraités et des maisons de retraites humaines et écolo dessus. Que je voulais être libre. Que je voulais être heureuse et épanouie.
Aujourd’hui, 3 ans plus tard, j’ai travaillé dans des ranchs américains, j’ai visité plus de 24 pays, j’ai aidé plus de 800 personnes à devenir libre financièrement ou à voyager, j’ai parlé devant des centaines de personnes pour les aider à avancer dans leur vie, j’ai fait le tri dans mon entourage, et je suis amoureuse d’une personne extraordinaire. J’ai lancé le processus vers la vie que j’estime mériter.
J’ai essayé, échoué. Essayé encore, échoué encore. Puis essayé à nouveau, et ça a démarré. Oui, parfois c’est dur de ne pas être compris. On m’a souvent dit que ça ne marcherait pas, que ça ne durerait pas, que c’était impossible. Plus on me le dit, plus je prends plaisir à prouver le contraire !
La peur de l’échec c’est la peur de la réussite. C’est la peur du jugement. C’est la peur de ne pas être assez bon. C’est la peur de ne pas le mériter. C’est la peur de vivre la vie que vous imaginez.
Je vous souhaite, à vous qui lisez ce texte, de prendre aujourd’hui une décision. Une seule petite décision, qui améliore votre vie. Qui améliore l’image que vous avez de vous. Qui vous fera dire « oui » plutôt que « plus tard ». Qui vous fera améliorer la vie de quelqu’un plutôt que de penser à vous. Qui vous fera demander à ceux qui ont la vie de vos rêves, comment ils font. Qui vous fera dire « pourquoi pas moi ? ».
Alors volez vers vos rêves. Personne ne viendra vous prendre par la main pour le faire à votre place. N’attendez l’autorisation de personne, vous n’êtes plus un enfant.
Travel Cowgirl
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